L’Afghanistan approuve un projet Blockchain pour lutter contre le fléau des médicaments contrefaits

La startup Fantom a reçu le feu vert pour commencer à suivre les médicaments en Afghanistan afin d’aider à endiguer le problème de la contrefaçon dans le pays.

  • Après une cérémonie de signature avec le ministère afghan de la santé et plusieurs distributeurs pharmaceutiques le mois dernier, la startup a dévoilé les détails de son projet pilote Smart Medicine.
  • Vérifier l’authenticité des médicaments est essentiel pour prévenir les produits contrefaits, a déclaré Michael Kong, DSI de Fantom, dans une interview accordée à CoinDesk par Telegram.
  • Plusieurs sociétés pharmaceutiques sont impliquées dans le projet, y compris la société indienne Bliss GVS, cotée à Mumbai, Royal Star, basée en Afghanistan, et le fabricant indien Nabros Pharma.
  • Fantom fournira des étiquettes pour tracer 80 000 produits créés par Nabros et Bliss GVS sur la plate-forme de contrat intelligent de Fantom et le réseau blockchain Opera.
  • Les produits couvriront quatre domaines pharmaceutiques, dont 50 000 désinfectants pour les mains, 10 000 crèmes pour les articulations, 10 000 comprimés à croquer Kofol et 10 000 crèmes pour les pieds Diacare.
  • Le projet pilote démontrera comment le balayage des données sur les produits dans une blockchain peut créer un enregistrement immuable, a déclaré Kong.
  • La start-up concevra des étiquettes d’expédition qui seront scannées par Royal Star à chaque étape du processus de distribution.
  • Les étiquettes pourront être vérifiées sur la plate-forme de Fantom et contiendront un code de hachage unique qui pourra être vérifié publiquement sur la chaîne et qui comprendra 11 points de données.
  • Ces points de données pourront vérifier le nom du produit, le numéro de lot, le numéro du code à barres, la date d’expiration, la date de production, un numéro de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, le nom du producteur, l’emplacement du scan, le statut du scan, ainsi que l’heure et la date d’un scan.
  • Les médicaments contrefaits sont responsables de la mort de milliers de personnes chaque année, avec des produits inférieurs ou inutiles allant du traitement du cancer aux pilules anti-paludisme.
  • Un produit médical sur dix dans les pays en développement est de qualité inférieure ou falsifié, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
  • L’annonce de ce projet pilote fait suite à un partenariat formel conclu entre Fantom et le gouvernement afghan pour établir une initiative de santé publique en novembre dernier.
  • La start-up a reçu le mandat d’inventer une solution pour détecter les médicaments contrefaits, a confirmé Kong.
Segla Antoine Shadrac
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