Le rapport de Binance sur la sécurité fait la lumière sur les scams

Un rapport publié par Binance illustre comment les scams visant les investisseurs en cryptomonnaie tentent de gagner en crédibilité.

Dans le rapport publié le 30 juin, la bourse explique que son service d’enquête sur les risques Binance Sentry a observé des rapports de schémas d’investissement frauduleux promettant des retours rapides ou exponentiels sur les investissements en cryptomonnaies. Les fraudes ne concernent pas seulement les cryptogmonnaies, mais aussi le forex, les options binaires et les contrats sur différence (CFDs).

Binance a publié le rapport après qu’un scam ait visé les habitants de Winnipeg, au Canada, à la fin du mois de juin.

Les scams sont souvent bien organisés


Les scams font souvent l’objet d’avertissements réglementaires mais utilisent souvent des marques différentes, apparemment sans rapport entre elles. En fait, ce qui semble être des dizaines de projets peut souvent n’être que les différentes branches d’une grande opération. Dans certains cas, “une marque peut être spécifique à la cryptomonnaie, une autre peut se concentrer sur le forex ou les CFDs”.

Certaines entités frauduleuses créent de fausses “organisations de consommateurs” qui pressent les victimes pour obtenir encore plus de fonds lorsqu’elles soupçonnent que l’organisation est une escroquerie et essaient de la dénoncer.

Les projets fabriquent souvent des régulateurs et des agences gouvernementales tels que des registres de sociétés pour tenter de gagner la confiance des investisseurs.

Binance Sentry note également que la nature mondiale de nombreuses escroqueries rend les poursuites judiciaires plus difficiles. C’est ce qu’explique le rapport :

“[Les] victimes d’escroquerie sont souvent situées dans le monde entier, vivant dans des juridictions différentes des pseudo-services dont elles sont victimes. […] Comme on peut s’y attendre, non seulement cela rend les enquêtes des services de police plus difficiles, mais cela complique également le processus d’établissement de liens entre les victimes”.

Segla Antoine Shadrac
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