Le Nigeria devient le plus grand marché de Bitcoin en Afrique

Les données recueillies par la plateforme Paxful révèlent que le Nigeria est devenu le plus grand marché de bitcoin en Afrique.

Selon un rapport de QuartzAfrica, des millénaires au Nigeria ont dévoilé les avantages de Bitcoin par rapport au système bancaire et financier restrictif du pays.

L’avantage de Bitcoin a été mis en évidence lorsque le gouvernement nigérian a empêché la plate-forme de paiement locale de verser des dons aux manifestants lors de la “manifestation End SRAS” en octobre.

Les jeunes Nigérians sont rapidement passés de l’utilisation de fiats locaux à celle de Bitcoin. En moins d’une semaine, les dons en Bitcoin ont représenté 40 % des près de 400 000 dollars collectés pour soutenir la manifestation.

S’exprimant au nom de Paxful, Nena Nwachukwu, directrice régionale nigériane de la société, a déclaré que les utilisateurs

“utilisent principalement la plateforme pour le peer-to-peer et l’arbitrage”. Ajoutant que les transferts de bitcoin sont “beaucoup moins chers et plus rapides que l’utilisation des opérateurs de transfert d’argent traditionnels”.

Le Nigeria a négocié 60 215 BTC depuis mai 2015, pour un montant de 566 millions de dollars. Ce qui place le pays au deuxième rang mondial pour le volume des échanges de BTC sur Paxful, après les États-Unis.

Pendant ce temps, les institutions financières du Nigeria ont profité de l’accès limité des citoyens aux plateformes de paiement internationales comme PayPal pour imposer des frais scandaleux sur les transactions de conversion des devises.

Eleanya Eke, cofondatrice de BuyCoins Africa, a commenté l’adoption de bitcoin au Nigeria en ces termes :

“Et le meilleur, c’est qu’il est presque impossible de l’empêcher. S’ils bloquent l’échange, il se déplace vers des plateformes peer-peer non privatives”.

Dans le même temps, la Nigerian Securities and Exchange Commission (SEC) a publié une déclaration il y a quelques mois pour mettre à jour le statut des cryptomonnaies dans le pays et d’autres formes d’actifs numériques.

Segla Antoine Shadrac
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