Selon une nouvelle étude de Visa, les CBDC pourraient fonctionner sans Internet

La monnaie numérique de banque centrale (CBDC) est devenue l’un des sujets les plus discutés ces dernières années, plusieurs pays du monde entier envisageant la possibilité d’en émettre une.

Toutefois, ce projet a souvent été entravé par de nombreux défis complexes, notamment des problèmes de conception, qui ont empêché tout pays de lancer sa CBDC.

La multinationale américaine Visa, spécialisée dans les technologies de paiement, a récemment publié une nouvelle étude qui affirme qu’elle peut créer des CBDC qui fonctionnent hors ligne.

Selon l’article officiel du blog, la société de paiement a estimé que pour que la CBDC puisse servir efficacement ses objectifs, qui consistent notamment à aider les personnes non bancarisées à accéder aux produits financiers dans un pays, elle doit pouvoir fonctionner hors ligne.

Cette capacité lui permet d’être utilisée par des personnes qui n’ont pas ou peu de connexion Internet, permettant ainsi l’inclusion financière.

La recherche a révélé que Visa développe un protocole qui vise à garantir que les CBDC fonctionnent comme une parfaite alternative au papier-monnaie. Le protocole permet aux individus de télécharger directement la monnaie numérique sur leurs appareils mobiles, qui est ensuite stockée dans le matériel de l’appareil et gérée par la banque.

Lorsqu’ils effectuent des transactions avec la CBDC stockée, les particuliers peuvent utiliser certaines technologies qui prennent en charge les paiements point à point, telles que Bluetooth et la communication en champ proche (NFC), pour faciliter les paiements sans avoir besoin d’intermédiaires ou d’Internet.

Grâce à ce protocole, les particuliers peuvent bénéficier d’une expérience de paiement hors ligne similaire à celle des paiements en espèces. Il permet également à ceux qui ont un accès limité à la connexion internet de bénéficier du projet CBDC.

La société de paiement aurait développé de nouveaux produits et capacités, mené ses recherches et évalué les impacts politiques et économiques de la CBDC pour lui permettre de travailler avec les banques centrales à la création de la monnaie numérique de manière à ce qu’elle puisse s’intégrer facilement au système de paiement actuel.

Alors que certains pays réfléchissent encore à la possibilité d’émettre une CBDC, d’autres testent leurs projets sur différents secteurs de leur économie.

La Banque Nationale Suisse (BNS) a récemment achevé son projet pilote de CBDC, baptisé “Projet Helvetia”, pour le règlement des transactions à grande échelle.

Segla Antoine Shadrac
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